Entièrement restauré et patiné par le temps, cet oratoire en noyer massif de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe est un meuble d’église qui pouvait servir de prie-Dieu ou de lutrin.
Sobre et très pratique, avec son tiroir en partie basse, sa porte unique et son coffret en partie haute
il trouvera aujourd’hui sa place comme confiturier dans le hall d’entrée d’une maison ancienne, ou comme chevet au pied d’un lit.
Après avoir été traité contre les insectes xylophages, nettoyé et débarrassé des anciens vernis, ce meuble a été réparé :
• greffes de bois au niveau de la charnière du petit abattant
• remise à neuf intégrale du tiroir (à l’exception de la façade)
L’intérieur a été poncé, tandis que l’extérieur a été frotté à la laine d’acier, puis ciré à la cire d’abeille.
Il conserve les trous laissés par les vrillettes, et le bois présente des fissures sur le plateau ainsi que sur la porte.
La porte se cliquette mais ne dispose pas de clé, bien qu’une entrée de serrure soit présente.
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